La Corse…. quand on aime on y revient
Nous quittons Port Camargue Dimanche 4 Octobre en fin d’après midi… Navigation tranquille et opportunité d’essayer les nouvelles cannes à pêche. Nous sommes rapidement récompensés par un joli thon jaune qui trouve rapidement sa place dans le réfrigérateur.
C’est avec un vent de 25 nœuds que nous arrivons le mardi 6 Octobre à Girolata. Nous nous apprêtons à mettre l’ancre, mais la houle et le vent s’engouffrent dans l’avant port. Il y a peu de bateaux dans la baie et nous nous enfilons entre les bouées pour explorer la zone mieux protégée. Rapidement le bateau du port vient à notre rencontre pour nous aider à nous amarrer avant et arrière sur des corps-morts. Tao est en sécurité pour attendre la fin du coup de vent.
Philippe en pleine action avec son nouvel équipement.
Je n’ai pas eu le temps de sortir l’appareil photo que le thon était déjà à moitié découpé!
La saison touristique est terminée et le village est bien tranquille. La plupart des bars et restaurants sont fermés pour l’hiver et les autorités du port enlèvent les corps-morts. Le village est isolé car seulement accessible par la mer. De rares navettes déposent quelques touristes qui font quelques pas à terre, s’assoient à une terrasse déserte et disparaissent avec le bateau qui les a amenés.
Une rencontre bien sympathique avec l’équipage de “MesAnges”: Hélène, Pascal et Joan qui vivent sur leur voilier depuis un an et sont prêts pour aller voir du côté de l’Atlantique dès 2016. Nous leur souhaitons de belles aventures et autant de bonheur en mer que nous en avons. C’est l’occasion de partager le thon pêché le matin même, arrosé d’un petit vin.
La baie de Girolata presque vide et Tao bien à l’abri sur ses corps-morts.
La vue depuis le bateau
Ballade sur les hauteurs de Girolata
Nous ne pouvons nous attarder trop longtemps car nous avons rendez-vous à Ajaccio pour embarquer Catherine, la sœur de Philippe, qui a eu la bonne idée de venir nous voir pour une dizaine de jours.
Nous mouillons au sud de la jetée Margonajo entre la marina et les quais des ferrys. Que de bruit et de mouvement entre le va et vient de ferrys SNCM et Corsica, les camions qui entrent ou sortent de ces ferrys et les paquebots qui dégueulent leur cargaison de touristes que nous retrouvons désorientés et épuisés dans les ruelles du vieux Ajaccio.
Catherine arrive et nous nous empressons de repartir vers les iles Sanguinaires pour une première nuit au calme, puis les nombreuses baies entre Ajaccio et Bonifacio.
Premier bain dans une belle eau à 20°. Pour une bretonne c’est chaud, mais pour nous qui sommes habitués aux tropiques, c’est plus dur!
Le temps passe vite entre ballades à terre pour explorer des parcs naturels, atteindre une tour Génoise ou juste aller sur les hauteurs pour admirer les paysages…
La chance est avec nous il fait beau et chaud mais…… le temps se gâte sérieusement nous allons dans la profonde baie de Figari pour nous abriter du vent. C’est sous une pluie battante et glaciale que 4 fois de suite nous jetons l’ancre mais ça n’accroche pas dans la vase. Nous allons à quelques miles au nord dans la baie de Capinero. Cette fois ci l’ancre accroche bien. Un petit verre de vin est le bienvenu pour nous réchauffer, même si ce n’est pas tout à fait l’heure de l’apéritif
Mais ce mauvais temps ne dure pas et nous pouvons à nouveau explorer d’autres baies en imaginant la multitude de bateaux qui doivent y être en été.
Dimanche 25 Octobre: Nous ne pouvons pas quitter la Corse sans une visite à Bonifacio. C’est le weekend et la capitainerie ne répond pas à la VHF. Il y a de nombreuses places libres dans le port alors nous nous installons à quai.
Par cette belle journée ensoleillée il est agréable de se promener dans la vieille ville et sur les falaises.
Lundi 26 Octobre: De bonne heure et avant que le temps ne se gâte, nous faisons quelques milles à la voile jusqu’aux iles Lavezzi au milieu des Bouches de Bonifacio. Petit déjeuner au mouillage Cala Lazarina dans quelques mètres d’eau au milieu des cailloux. Le vent forcit et nous y restons bien à l’abri.
Nous ne tardons pas à mettre l’annexe à l’eau pour aller se détendre les jambes dans cette nature sauvage battue par les vents et où nous sommes seuls.
Bel endroit pour attendre que le temps se stabilise. Peut être demain pourrons nous aller en Sardaigne…
Un joli retour en arrière en Corse en votre compagnie :
http://alhorizon.eklablog.com/nostalgie-de-la-corse-et-de-l-eau-turquoise-a119923746
Bonjour Philippe et Nathalie, nous profitons de « nos mois » au port de Cannes pour vous suivre dans votre périple et penons beaucoup de plaisir à vous regarder. Nous revoyons les endroits familiers, et les bons moments passés en votre compagnie.
Et oui, une ancre qui dérape, c’est jamais la fête, d’où les alarmes d’ancre sur les portables ou tablettes, minimum 3 alarmes quand ca souffle. Nous aussi avons pris une spade et sommes largement plus rassurés. Très bon choix. Ne pas oublier de ne pas vérifier la puissance du guindeau, car pour nous nous avons dû le changer avant de partir (moteur cramé le lendemain d’un bon coup de vent) .
On poursuit la lecture…
bises de MesAnges
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Tu n’avais pas tes lunettes contre le mal de mer , c est pour ça…:))))))
Dis donc Nathalie tu m’as donné le mal de mer avec tout ça 😉 et depuis octobre…
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🙂
Petit souvenir de ma super semaine avec vous