Cap au sud…les Australes

A notre retour de France, le plan était de mettre le cap sur les Marquises… mais le vent n’étant pas favorable nous décidons d’aller vers le sud et les iles Australes.

Séjour en France

Nous avons passé 6 semaines en France où nous avons parcouru plus de 4000kms (en voiture) et visité  des régions toutes plus belles et accueillantes les unes que les autres.

Nous avons passé 6 semaines en France où nous avons parcouru plus de 4000kms (en voiture) et visité  des régions toutes plus belles et accueillantes les unes que les autres.

C’était l’occasion de revoir la famille proche et quelques amis qui se trouvaient sur notre route .  Nous avons aussi beaucoup marché entre les gueuletons pour essayer de ne pas trop prendre de kilos… mais sans succès!

Lundi 22 Octobre: Retour à Tahiti

Nous voici de retour sur Tao…  Nous ne sommes pas vraiment “frais comme des gardons” avec 22h d’avion et un décalage horaire de 12h, mais si l’on veut partir au plus vite de Tahiti, remettre Tao en mode navigation est une priorité.

Quelques réparations, bricolages et nettoyage de la coque sont au programme.  En 13j de “travail” non-stop le bateau est prêt.  Reste la dernière étape importantefaire quelques petites courses chez Carrefour! Ne croyez pas que l’on ne mange que des conserves, mais c’est une base minimum à avoir sur un bateau quand on sait que pour les neufs prochains mois l’approvisionnement sera très limité dans nos escales!

Jeudi 08 Novembre: Départ pour Tubuaï dans les Australes

Petite  navigation tranquille de 2 jours et demi jusqu’à Tubuaï histoire de nous amariner.  Pendant la traversée nous pêchons un tazar et ratons un beau thon jaune qui se décroche alors qu’il était presque à bord.
Nous arrivons de bon matin à Tubuaï par la passe nord de Te Ara Moana.  Tubuaï est la plus grande des iles Australes, la terre est riche et suffisamment bien arrosée  pour la culture de fruits et légumes. On dit que c’est « le potager de Tahiti »!  L’ile fait environ 25Kms et faire le tour en vélo est facile la route est plate tout du long.
Nathalie va tellement vite que la photo est floue!

Le Mont Taitaa culmine à 422m et c’est par une belle piste que l’on y accède – elle vient d’être débroussaillée pour la course des Litchis . Nous sympathisons avec une famille Belge du bateau Chaiga ( Luc, Hélène, Louise, Arthur et Gilles) et décidons d’y aller ensemble.  Nous faisons 3 à 4 kms sur la traversière avant de rejoindre la piste.  Entre les pins et les fougères géantes elle est large et sinueuse en montant progressivement. Mais plus on s’approche du sommet plus la montée devient raide et étroite.
 

Alors une pose déjeuner s’impose,  avant de poursuivre l’escalade pour les plus courageux (sauf Nathalie trop de grimpette) et vérifier si descendre par l’autre versant est praticable.
 
Un peu « casse gueule » alors nous rebroussons chemin en admirant la vue imprenable du lagon et deviner où nous sommes mouillés!  Après 6 heures de marche tous fatigués avec quelques ampoules au pieds , nous faisons du stop dès que nous atteignons la route traversière. La seule voiture qui passe veut bien nous prendre en faisant 2 allers et retours.  Quelle gentillesse!

Quelques jours après cette randonnée en montagne, nous allons de l’autre côté de l’ile en vélo rejoindre l’équipage de Chaïga chez Hervé et Ina propriétaires du seul snack au bord du lagon.

Nous mangeons de délicieuses et copieuses pizzas faites maison! Un bon moment passé ensemble et une excellente adresse.

Vendredi 14 Novembre: Départ pour Raivavae

Le vent vire au nord et c’est juste avant le soleil couchant que nous décidons d’en profiter pour aller à Raivavae qui est une autre ile des Australes un peu plus à l’est.  Il nous faut moins de 20 heures pour cette traversée et sommes accueillis par une bruine qui se transforme rapidement en pluie torrentielle dans la passe.  Les rafales de vent se succèdent, la pluie nous fouette le visage et la visibilité est très réduite.  Nous devons contourner l’ile pour nous mettre à l’abri du vent et c’est avec prudence que nous avançons afin d’éviter les colonnes de corail non cartographiées qui sont à fleur d’eau.  Trempés jusqu’aux os, nous jetons l’ancre pas loin d’Avatar (Mike & Shelly).