Sushi et entraînement pour rejoindre la légion étrangère
270 milles entre Porto Santo et Graciosa. 40 heures de navigation près de 7 nœuds de moyenne… grisant! premier poisson pêché. Il ressemble à un très gros maquereau ou un petit thon dont nous tirons les filets de chair rouge et les mettons au frais avec un jus de citron et des épices.
Arrivée avec les premières lueurs du jour en face d’une plage déserte au pied d’un petit volcan: Playa Francesca.
Petit déjeuner rapide, bain pour s’assurer que l’ancre est bien crochée et faire connaissance avec la faune locale (une multitude de poissons colorés qui picorent les fonds, d’autres argentés, qui se serrent les uns contre les autres en nuages argentés – serait ce pour se tenir chaud ou offrir une cible plus visible aux poissons carnassiers?), puis débarquement sur la plage en annexe pour découvrir l’île assez plate
avec 4 ou 5 cônes volcanique.
Pas un seul arbre en vue! Quelques touffes de végétation plutôt noirâtres que vertes. Du sable et des cailloux d’origine volcanique à perte de vue. Nous sommes sur la lune! Et le soleil qui monte avec l’intention de nous cuire comme tout ce qui est autour de nous. Mais nous sommes là pour explorer! Juste une petite colline à gravir pour voir l’autre versant (nord ouest), puis une autre, et encore une autre… avant de découvrir la côte bordée de bouillons d’écume. La bonne idée nous prend de revenir en contournant le volcan en face duquel nous avons laissé le bateau – ca devrait être plat en longeant la mer
par une piste bien balisée. Alors que nous pensons apercevoir le bateau au détour de la piste, celle-ci s’arrête sur une falaise. Rageant!! car le bateau n’est qu’à quelques centaines de mètres. Nous devons
rebrousser chemin et re-traverser « le désert » sous le soleil de midi. Nous baissons la tête et mettons un pied devant l’autre sans trop penser au dénivelé ni à la distance qui nous reste à parcourir. La légion
étrangère ne peut pas être pire!
Nous avons mérité de passer l’après midi à nager autour du bateau en attendant l’heure de l’apéritif. Nous dégustons par anticipation le poisson qui se prépare au réfrigérateur accompagné d’un petit rosé.
Enfin le soleil descend et nous sommes prêt pour l’apéro accompagné de poisson mariné au citron. Première bouchée… Pioukkk! c’est dégeul..! Est-ce le poisson, la recette ou le cuisinier qui est en tord? Si vous avez des recettes pour le poisson cru, nous sommes preneurs! Merci d’avance. Nous nous rabattons sur le chorizo!
A demain pour l’exploration du port.
Heureusement qu'il restait le rosé