Baie de Camamu – Sapinho
Samedi 26 Mars – Arrivés dans la baie de Camamu nous passons rapidement devant « Barra Grande » qui est la station touristique de la baie et nous continuons vers le sud en remontant le Rio Maraù. Le reste de la baie n’est pas du tout développé car l’eau n’y est pas très profonde. Très peu d’endroits de la baie sont accessibles par la terre… et encore ce n’est que par des pistes. De plus ce n’est plus la saison touristique. Nous allons donc à la rencontre de la nature…
Comme premier mouillage nos choisissons un petit bras de rivière, entre le village de Sapinho et l’ilôt désert de Goio. Nous sommes entourés de mangrove à quelque distance d’un vieux ponton en bois. Vite nous mettons l’annexe à l’eau et débarquons sur une plage de sable blanc de l’ile de Goio… Comme une carte postale avec les palmiers juste comme il faut pour faire de l’ombre. Nous faisons le tour de l’ile à pieds avant que le soleil se couche et de retour sur Hibiscus nous sommes surpris par le silence qui nous entoure. Le moindre petit bruit semble amplifié et prendre tout l’espace… des poissons qui sautent, une voix lointaine, un moteur de barque qui passe au loin…
Dimanche 27 Mars – Nous commençons la journée par une douche sous la pluie… puis débarquons sur le vieux ponton en bois du village de Sapinho. Là un chemin sablonneux serpente entre les petites maisons colorées et les buissons fleuris d’hibiscus. Le long du Rio il y a quelques restaurants ombragés, mais ce n’est pas la saison touristique et les bancs sont vides. C’est Dimanche… les femmes sont dehors à discuter… les hommes doivent être au bar!!! C’est « tranquil »!
Après avoir traversé un pont nous espérons trouver un chemin pour nous promener… mais le sentier disparait rapidement dans la mangrove après la sortie du village. En fait le village n’est pas accessible par la terre. Nous achetons des « geladinhos » (petits sacs plastiques remplis de jus de fruit glacé que l’on suce) à la minuscule épicerie du village. L’épicier nous vente sa Cachaça à la Jamaica (plante locale) qu’il fait lui même… nous goutons… nous achetons pour quelques Réas.
De retour sur Hibiscus nous décidons d’installer le taud jaune… un peu pour se protéger du soleil, mais surtout pour récupérer l’eau de pluie. Aussitôt le taud en place il n’y a plus un nuage à l’horizon!