Tuamotu : la tranquillité et féerie des paysages
L’archipel des Tuamotu situés au nord ouest des Gambier compte environ 76 atolls. La majorité des atolls étant peu ou pas du tout habités en font rêver plus d’un, y compris nous… Alors lequel choisir? Un vent de nord de 10 à 15 nœuds étant annoncé, nous visons Amanu à 450 miles des Gambier.
6 Avril 2018: Gambier, Patito
Avant de quitter les iles des Gambier, dernier passage à Patito (ile de Taravai) pour entretenir le jardin d’Edouard et Denise pendant leur absence.
C’est sous un soleil de plomb que Philippe tond une partie de la pelouse…
et voyant le résultat il n’a pas perdu le coup de main!!
7 Avril 2018: Départ pour les Tuamotu
Nous levons l’ancre au lever du jour et de suite les lignes sont à l’eau. Après 4 jours de navigation nous arrivons devant la passe de Amanu. D’après la marée c’est le bon moment pour rentrer. Mais avant de s’engager nous scrutons aux jumelles la surface de l’eau pour évaluer le courant sortant. Philippe met les moteurs à haut régime, le courant d’un peu plus de 3 nœuds nous emmène en quelques minutes à l’intérieur du lagon bien tranquille. Mouillage au sud du village que nous visitons dès le lendemain pour distribuer aux habitants les fruits que nous apportons des Gambier.
Rapidement nous traversons le lagon pour rejoindre la cote Est de l’atoll. C’est un chapelet de motus et nous en choisissons un derrière lequel poser l’ancre.
ça, nous aimons… que nous, et la nature.
Notre emploi du temps s’organise entre ballades sur le platier (équipés de bonnes chaussures)
où, en plus de la récolte de coquillages et crabes pour le repas, nous rencontrons toujours quelque chose de nouveau. Ici un nid de murènes que nous regardons de loin.
Chaque matin nous nous connectons pour récupérer nos mails et fichiers météos. Le signal étant faible et lent, nous devons faire nos incantations à Vini, le dieu local du réseau mobile, et espérer que la propagation soit bonne.
26 Avril 2018: En route vers Raroia
En 24 h nous arrivons à destination, mais il est encore trop tôt pour rentrer dans le lagon. Les oiseaux sont là intéressés par nos leurres alors que les poissons, peut être un peu plus futés, ne se laissent pas avoir… résultat pas une touche depuis la veille de notre départ
Nous traversons le lagon en direction du sud est. Il faut zigzaguer entre les patates (récifs) et heureusement la visibilité est excellente.
En longeant le platier, certains motus sont un peu dénudés
alors que d’autres sont plutôt denses en cocotiers et c’est là que nous décidons de mouiller pendant quelques jours
Nous ne sommes pas loin du fameux ilot Tahuna Maru où s’est échoué le radeau Norvégien Kontiki en Aout 1947. Une visite sur le site s’impose.
Le motu est minuscule il est habité par de nombreux oiseaux un peu surpris de croiser des visiteurs.
6 Mai 2018: Cap sur Tahiti
En mer nous passons le long de l’ile Meetia… serait ce un ancien volcan?
Enfin nous arrivons dans la baie de Phaeton où se trouve Taravao. Nous sommes accueillis par les nuages et la pluie un peu surprenant pour Taravao ! Nous retrouvons avec grand plaisir Patrick et Mélanie avec qui nous partageons de bons moments autour d’une bonne table.