Raivavae
Un beau massif montagneux entouré d’une route/piste sans dénivelé et d’un lagon navigable, sera pour nous l’île des balades à vélo et à pied…
17 Novembre 2018: Le beau temps est revenu
Nous en profitons pour explorer la traversière, qui comme son nom l’indique traverse l’île en passant par la montagne. Le départ se fait du petit village de Vaiuru, par un sentier bordé de maisons , caféiers, bananiers,
et d’un Marae enfouit dans la forêt.
Des centaines d’hibiscus attendent d’être ramassées pour fabriquer des couronnes ou colliers traditionnels,
mais nous préférons cueillir les framboises sauvages pour en faire de la confiture …enfin celles que nous ne mangeons pas sur place.
Nous bifurquons du sentier et arrivons dans un champ de culture de tarot et bananes. Les tarodières (principale richesse de l’ile) bien irriguées se profilent à perte de vue.
Au pied de jeunes bananiers la terre est fine et sera excellente pour commencer quelques petites plantations de basilic et roquette sur le bateau… Rendez-vous dans quelques semaines pour voir si ça pousse!
Nous reprenons le chemin peu ombragé qui n’en finit pas de grimper en laissant le lagon derrière nous.
Un cheval attaché en plein soleil quémande un peu d’eau dans son sceau… nous continuons délestés de toute notre eau!
Fini la grimpette maintenant la descente avec deux panneaux l’un interdisant l’accès en vélo,
et l’autre indiquant une pente à 45%. On comprend mieux pourquoi si peu de voitures empruntent cette route.
Une fois là haut on en prend plein les yeux en découvrant la partie nord du lagon et ses fonds turquoise.
Pour débarquer au village de Vaiaru il a fallu traverser un grand platier de corail dans lequel un chenal a été creusé. Le retour à marée basse est un peu plus compliqué!
Le beau temps continue et nous sortons les vélos. Le tour de l’ile fait environ 20 kilomètres, la route est plate et goudronnée de la gendarmerie jusqu’à l’aéroport (pour impressionner les quelques touristes qui visitent l’ile!). Le reste est soit en ciment défoncé par endroits ou en terre.
Intéressant l’endroit où ils font murir les bananes… c’est pour que les rats et autres animaux ne viennent pas les manger.
et même si la vie sauvage n’est jamais bien loin les oiseaux ne sont pas intéressés par les bananes!
Tout le nord de l’île est bordé de plages de sable fin et en face de chaque maison une pirogue est prête pour aller à la pêche,
et pour “immortaliser” ces magnifiques couleurs une photo s’impose!
Nous ne pouvons pas passer à Raivavae sans aller voir le lieu touristique dont tout le monde parle: Le motu piscine .C’est pas mal….
pour se relaxer dans une eau à 27degrés les doigts de pieds en éventail!
Les propriétaires du motu ont fait quelques aménagements pour accueillir les touristes et leur proposer des repas au bord du lagon.
Barbecue “party” avec les voiliers Te Reva Tua, Uproar, et OFF2C qui nous ont rejoint à Raivavae. Chaque motu appartenant à quelqu’un il est nécessaire d’en demander la permission.
Vendredi 14 Décembre: Départ pour Rapa
Une courte fenêtre météo est prévue avec un vent favorable pour aller à Rapa. Aussitôt rentrés à bord nous nous préparons pour partir le lendemain. Grattage des hélices et de la coque, sécurisation de l’annexe et de son moteur, rangement… car nous risquons de nous faire secouer le premier jour de navigation …
Merci à vous deux pour vos récits et bises de Porquerolles, une île enchanteresse du Sud de la France. A un de ces jours sur les océans ! Bises.