Nitmiluk National park – Edith falls & Katherine gorge
Le parc Nitmiluk n’est qu’à 2h30 du Kakadu National Park notre précédente étape. Nous avons prévu d’y rester trois jours dans deux campings différents. Les journées devraient être bien remplies, randonnées, baignades au pied des cascades et du Canoë kayak sur la Katherine River qui risque d’être un peu sportif.
Les terres du parc Nitmiluk (la maison des cigales en dialecte Aborigène) ont été rendues au peuple Aborigène (les Jowyin) en 1989. A ce jour ils le dirigent conjointement avec le gouvernement du territoire du Nord selon leurs lois sacrées en rapport avec leur dieu créateur.
Edith falls – Leliyn campground
04 Septembre
Nous arrivons en milieu d’après midi, il fait 36 degrés et nous n’avons qu’une envie, aller nous rafraîchir dans la petite piscine de Edith falls (plunge pool) qui n’est qu’à une centaine de mètres du camping. Afin de rendre la baignade possible l’entrée de la rivière a été grillagée empêchant les crocodiles de passer. Le site étant très fréquentée les crocs se régaleraient!
En période sèche la cascade a un faible débit mais suffisant pour garder le bassin à niveau et faire quelques brasses avant que les touristes n’arrivent.
05 Septembre
Nous partons toute la journée vers deux autres bassins de Edith falls (middle pool et upper pool).
Le sentier qui monte progressivement est une succession de pierres instables et les bâtons de marche nous sont bien utiles. Le parcours n’est pas très ombragé et une fois arrivés sur la crête la vue sur la gorge est magnifique.
Première piscine rocheuse
On y resterait des heures…
Les différentes piscines sont entourées d’arbres les pandanus et les paperbark ( écorce de papier).
Le paysage est surprenant avec la couleur des roches rouge-orangé et la reflection des arbres sur l’eau.
Philippe fait un peu d’escalade sur les rochers pour surprendre ce lézard (Martens’ Water Monitor) qui se relaxait tranquillement au soleil.
Nous continuons le chemin vers la dernière piscine
Il y a peu d’eau mais assez pour nager jusqu’à la chute d’eau et emmagasiner un peu de fraîcheur avant de redescendre.
Après cette journée aquatique nous passons notre deuxième nuit dans un autre camping. Le programme du lendemain c’est la remontée de la Katherine river en canoë-kayak
Avant de prendre la direction du camping nous faisons un bref arrêt au supermarché de Katherine seule ville de la région très touristique qui compte un grand nombre de communautés Aborigènes et galeries d’art.
Katherine River – 06 Septembre
Il y a de nombreuses activités touristiques sur la rivière. Camper dans l’un des trois campings accessibles en canoë, faire une croisière en bateau ou un tour en hélicoptère et la remontée de la rivière en canoë-kayak. Nous avons préféré l’option canoë-kayak.
Tôt le matin nous embarquons sur la navette qui nous dépose où sont stockés les canoës. Nous avons tout prévu sac étanche, sandwiches fait maison, fruits, 4 litres d’eau, crème solaire et surtout la feuille de route qui nous indique la distance entre chaque gorge, les degrés de difficulté des passages à sec et le temps estimé où l’on doit tirer le canoë sur les rochers.
Nous ramons tranquillement en profitant des paysages durant 2,5kms avec par endroits des courts passages à sec.
Nous arrivons à la troisième gorge où Philippe doit trainer le canoë. Je filme :))) pendant qu’il se muscle.
Nous continuons en longeant les falaises abruptes qui nous procurent un peu d’ombre. Il y a quelques petites plages de sable au bord de la rivière dont certaines sont interdites d’accès à cause de la présence d’œufs de crocodiles d’eau douce (Freshwater).
Nous en repérons une un peu plus loin sans restriction avec quelques arbustes qui nous semble parfaite pour le pic nique.
Philippe va explorer un passage éventuel sous une voûte
C’est étroit et pas bien haut mais ça passe
Encore une barre rocheuse et celle ci est particulièrement longue et difficile. Elle correspond à la quatrième gorge. Nous n’irons pas plus haut sachant que nous devons retourner à la base avant 16h et que tirer le canoë prend du temps.
Dernier bain avant de redescendre la rivière.
La rivière est paisible seul le chant des cacatoès (perroquet blanc ) raisonne dans les falaises
Nous avons terminé notre expédition sur l’eau, la navette nous a déposée à l’embarcadère. Sur le chemin du retour vers le camping les arbres sont squattés par des chauves souris et on peut dire qu’elles sentent très mauvais.
Demain nous avons un peu de route, environ 400kms pour rejoindre le Gregory National Park plus á l’Ouest